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En mémoire du siège de Leningrad : le gouvernement fédéral soutient des projets à Saint-Pétersbourg

À Leningrad, des femmes devant les décombres d’une maison en flammes, © dpa / picture alliance
Il y a 75 ans prenait fin le siège de Leningrad lorsque les troupes soviétiques libérèrent l’actuelle Saint-Pétersbourg assiégée par la Wehrmacht. L’Allemagne et la Russie entendent faire un geste de réconciliation et de mémoire.
Commémoration des 872 jours du siège de Leningrad
En particulier les habitants de Saint-Pétersbourg connaissent les souffrances causées en Russie par les Allemands. Des personnes qui ont dû vivre cette sombre période vivent encore aujourd’hui à cet endroit où a eu lieu le terrible siège de Leningrad.
C’est ce qu’avait déclaré le ministre fédéral des Affaires étrangères, Heiko Maas, lors de sa première visite officielle à Moscou en mai 2018.
Le 27 janvier 1944, la ville de Leningrad, l’actuelle Saint-Pétersbourg, alors assiégée par l’armée allemande, était libérée par les troupes soviétiques. Cette libération mettait un terme à 872 jours de famine et de souffrance. Plus d’un million de personnes avaient péri durant le siège. Le blocus de Leningrad est entré dans l’histoire comme un acte brutal commis contre toute une ville et sa population.

L’Allemagne assume sa responsabilité historique. Le chef de la diplomatie allemande était donc convenu en mai dernier avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de réaliser un projet à titre de soutien pour les survivants du siège de Leningrad. En signe de réconciliation et de mémoire, le gouvernement fédéral encourage d’une part la modernisation de l’hôpital des anciens combattants de Saint-Pétersbourg. Dans cet hôpital sont soignés de nombreux survivants du siège de Leningrad. Ce soutien leur est destiné.
D’autre part, le gouvernement fédéral soutient également la création d’un centre de rencontre germano-russe à Saint-Pétersbourg. Ce dernier permettra à des Allemands et des Russes, dont d’anciennes victimes du blocus, d’échanger et de se souvenir. Douze millions d’euros en tout sont prévus pour ces deux projets.
Des plans concrétisés sous peu
Aujourd’hui (le 27 janvier 2019), en ce 75e anniversaire du siège de Leningrad, les deux ministres des Affaires étrangères ont donné le coup d’envoi de ces deux projets qui seront réalisés en coopération avec la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) en tant qu’organisme exécutant.
Heiko Maas a déclaré que ce geste « symbolise le fait que nous sommes conscients de notre responsabilité tout en signalant qu’une telle chose ne doit plus jamais se reproduire ».