On parle de multilatéralisme quand plusieurs États s’entendent sur leurs politiques et agissent ensemble sur un pied d’égalité. Le mot multilatéral signifie littéralement « plusieurs côtés / parties » (du latin « multus » = nombreux ; « latus » = côté).

Des règles communes profitent à tous

En politique étrangère, le multilatéralisme signifie que les États ne suivent pas leurs propres intérêts sans tenir compte des autres pays, non pas par bienfaisance, mais parce qu’il est connu qu’au final, tous les États ont tout à gagner à coopérer et à s’entendre sur des règles. La coopération présuppose que certains principes et valeurs tels que le respect des droits de l’homme, la démocratie, la liberté et la primauté du droit soient partagés par toutes les parties.

L’ONU a un rôle essentiel à jouer

L’ONU est un moteur primordial du multilatéralisme. Ses institutions abritent tous les États sur un pied d’égalité. Ces derniers se sont engagés à respecter les valeurs figurant dans la Charte des Nations Unies.

Les crises ne connaissent pas de frontières

À l’ère de la mondialisation, presque tous les États du monde sont interconnectés. Des conflits qui ont lieu à des milliers de kilomètres peuvent, par exemple, avoir des répercussions directes sur la vie des personnes en Europe. Des phénomènes tels que le changement climatique causent des problèmes au‑delà de toutes les frontières.

Un réseau de partenaires internationaux

C’est la raison pour laquelle le ministre fédéral des Affaires étrangères Heiko Maas a mis sur pied une alliance des multilatéralistes. Il s’agit d’un nouveau réseau d’États qui souhaitent s’engager collectivement dans le monde entier afin de renforcer les valeurs des Nations Unies, la coopération et l’application de règles équitables.