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La promesse de l’Europe : le Proche-Orient, l’Ukraine et les Balkans occidentaux au cœur des discussions du Conseil des affaires étrangères

La ministre fédérale des Affaires étrangères au Conseil des affaires étrangères à Luxembourg

La ministre fédérale des Affaires étrangères au Conseil des affaires étrangères à Luxembourg, © Photothek Media Lab

14.04.2025 - Article

Aujourd’hui, le Conseil des affaires étrangères à Luxembourg abordera la situation en Ukraine et au Proche-Orient ainsi que les relations avec les Balkans occidentaux et l’Afrique. Cette réunion sera directement suivie d’un dialogue de haut niveau entre l’UE et l’Autorité palestinienne.

C’est précisément dans des périodes mouvementées comme celle que nous vivons que l’on remarque à quel point nos partenaires et amis européens sont importants. Non seulement l’UE nous confère une force économique et nous permet de faire preuve de cohésion politique, mais il s’agit également de notre maison que nous pouvons façonner communément et où nous pouvons vivre ensemble de manière sûre et libre. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, de la réorientation de la politique étrangère américaine et de l’évolution des rapports de force mondiaux, la cohésion européenne n’a jamais été aussi essentielle.

Ces trois dernières années, la politique étrangère et de sécurité commune a permis de grands progrès pour l’Ukraine. Grâce aux mesures prises par la Commission européenne, nous renforçons à présent l’Europe par davantage d’investissements en matière de défense. L’Allemagne assume à cet égard une responsabilité particulière – tant pour la population ukrainienne que pour une Europe forte et unie.

Lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE d’aujourd’hui à Luxembourg, ce sera la dernière fois que la ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock conférera, discutera et préparera des décisions avec ses homologues européens en faveur d’une UE forte dans le monde, qui assumera au cours des prochaines années plus de responsabilités pour la prospérité et la sécurité sur notre continent.

Assurer le soutien à l’Ukraine et renforcer les sanctions contre la Russie

Trois ans après le début de l’attaque russe contre l’Ukraine, il est évident que l’UE doit continuer d’agir de manière collective et cohérente afin d’aider de toutes ses forces l’Ukraine et de maintenir la pression sur la Russie. L’Allemagne s’engage tout particulièrement pour intensifier les sanctions de l’UE contre la Russie et pour les mettre en œuvre de manière effective. Au début de la rencontre, les ministres échangeront virtuellement avec leur homologue ukrainien Andrii Sybiha afin de discuter de la marche à suivre.

Les premières semaines d’avril sont entièrement placées sous le signe de la politique de sécurité. Récemment, les ministres européens de la Défense se sont réunis les 1er et 2 avril à Varsovie et leurs homologues de l’OTAN chargés des Affaires étrangères les 3 et 4 avril à Bruxelles. À l’ordre du jour figurait toujours la question de savoir comment nous pouvons investir davantage dans la défense européenne et soutenir durablement l’Ukraine.

L’Allemagne s’engage en faveur de l’initiative du Service européen pour l’action extérieure, qui consiste à fournir cinq milliards d’euros pour deux millions de munitions d’artillerie. Au mois de mars, la Commission européenne a présenté un livre blanc avec des idées sur la façon dont nous pouvons rendre l’Europe plus sûre d’ici à 2030. À travers le plan « ReArm Europe », nous allons investir davantage ensemble, au sein de l’Europe, dans les domaines de l’armement et de la défense. Les États membres de l’Union européenne doivent désormais décider rapidement des détails et de la mise en œuvre.

Stabiliser la situation au Proche-Orient

La situation humanitaire à Gaza reste catastrophique. Afin de mettre fin à la souffrance des habitantes et des habitants, un cessez‑le‑feu rapide et la libération des otages retenus par les terroristes du Hamas s’avèrent nécessaires. Israël doit permettre l’accès sans entrave de l’aide humanitaire. Pour la population de Gaza, en particulier, il est essentiel que nous développions des plans d’avenir et de reconstruction aux côtés de nos partenaires arabes et que nous les coordonnions conjointement. Après le Conseil des affaires étrangères, les cheffes et chefs de la diplomatie de l’UE ainsi que l’Union européenne elle‑même mèneront des discussions avec l’Autorité palestinienne.

La situation en Syrie figure également de nouveau au menu du Conseil des affaires étrangères. L’UE continue d’œuvrer pour une reconstruction réussie et pour le processus de transition. À cet effet, il importe notamment de poursuivre l’assouplissement des sanctions. La ministre Baerbock présentera à ses homologues les résultats de son dernier déplacement en Syrie. Il est clair que la Syrie fait face à des défis majeurs et que le nouveau gouvernement devra être jugé à ses actes.

Perspectives d’adhésion dans les Balkans occidentaux

La sécurité de l’UE est indissociable de la sécurité des Balkans occidentaux. Une chose est évidente : l’UE reste fidèle à sa promesse d’un processus d’adhésion structuré. Actuellement, il s’agit avant tout de protéger l’intégrité de l’État en Bosnie-Herzégovine. L’Allemagne et l’Autriche ont interdit l’entrée sur leur territoire à trois hauts fonctionnaires de la Republika Srpska qui minent la qualité d’État de la Bosnie-Herzégovine. Par ailleurs, nous ne soutenons aucun nouveau projet qui profiterait financièrement à la Republika Srpska.

Un dîner s’est déroulé hier sur invitation de la haute représentante Kaja Kallas, auquel étaient également conviés les ministres des Affaires étrangères de l’Albanie, de la Bosnie-Herzégovine, du Kosovo, du Monténégro, de la Macédoine du Nord et de la Serbie.

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