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L’Allemagne aux Nations Unies

23.02.2024 - Article

L’Allemagne est un partenaire fiable de l’ONU. L’Allemagne assume ses responsabilités et s’engage en faveur du renforcement des Nations Unies et de l’ordre international sur la base du droit international, de la Charte des Nations Unies et des droits humains.

50 ans de l’Allemagne aux Nations Unies

L’Allemagne est membre de l’ONU depuis 1973 
L’Allemagne est membre de l’ONU depuis 1973© dpa/picture alliance

La République fédérale d’Allemagne et la République démocratique allemande ont adhéré aux Nations Unies le 18 septembre 1973. Cela constitua pour l’Allemagne une étape importante vers le retour dans la communauté internationale. Le gouvernement fédéral proclame son attachement aux principes définis dans la Charte des Nations Unies et prône l’engagement multilatéral au sein de l’ONU : l’Allemagne est active dans un grand nombre d’organes, d’institutions et d’opérations de la paix de l’ONU et elle a également siégé six fois jusqu’à présent au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent, la dernière fois en 2019/2020. Elle est à nouveau candidate à un siège non permanent pour la période 2027/2028.

Les Nations Unies en Allemagne

L’Allemagne n’a de cesse de développer et de renforcer son engagement auprès de l’ONU depuis son adhésion. Aujourd’hui, l’Allemagne accueille de nombreuses institutions onusiennes, notamment à Bonn.

Les contributions de l’Allemagne au système onusien

Le budget des Nations Unies pour l’année 2024 avoisine les 3,59 milliards de dollars US. La contribution allemande étant de 6,11 pour cent, sa part revient actuellement environ à 219 millions de dollars US. Après les États‑Unis (22 pour cent), la Chine (15,25 pour cent) et le Japon (8,03 pour cent), l’Allemagne est donc le quatrième contributeur au budget ordinaire.

Les budgets des différentes opérations de maintien de la paix sont adoptés séparément. Pour la période de juillet 2023 à juin 2024, les prévisions budgétaires pour les 11 opérations de paix actuelles s’élèvent à près de 6,054 milliards de dollars US. La participation de l’Allemagne est de 6,11 pour cent actuellement, ce qui en fait, là aussi, le quatrième contributeur. La contribution des membres permanents du Conseil de sécurité est plus élevée en raison de leur responsabilité particulière pour les opérations de maintien de la paix. Les premiers contributeurs, devant l’Allemagne, sont les États-Unis avec 26,95 pour cent, la Chine avec 18,69 pour cent et le Japon avec 8,033 pour cent.

L’Allemagne fournit également des cotisations obligatoires au Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (pour les tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda) ainsi que pour des institutions spécialisées et d’autres organes des Nations Unies. Elle octroie par ailleurs d’importantes contributions volontaires à des programmes et outils individuels de l’ONU, notamment pour l’aide humanitaire ou la consolidation de la paix, et apporte son soutien dans le domaine de la prévention des crises. En ce qui concerne les contributions volontaires, l’Allemagne est le deuxième contributeur après les États-Unis.

En 2022, le gouvernement fédéral a versé au système onusien ou géré sous forme de projets via le système des Nations Unies plus de 6,8 milliards d’euros au total (cotisations obligatoires et contributions volontaires). L’Allemagne compte ainsi parmi les principaux bailleurs de fonds de l’ONU.

Engagement au sein de missions des Nations Unies

L’engagement de l’Allemagne au sein de missions des Nations Unies fait partie intégrante de la politique étrangère et de paix allemande. Outre une contribution financière, en personnel et en matériel, l’Allemagne appuie principalement les opérations de l’ONU à travers des moyens civils et en soutenant les mesures de stabilisation et de relèvement ainsi que les efforts diplomatiques. D’un point de vue global, elle déploie également des soldats, des policiers ainsi que du personnel civil qualifié et fournit des capacités et des dispositifs de formation sophistiqués. Elle soutient par ailleurs activement les efforts de réforme du maintien de la paix. Actuellement (chiffres de janvier 2024), un total de 400 agents allemands participent à des missions des Nations Unies.

L’Allemagne contribue par exemple au volet maritime de la mission FINUL au Liban (groupe d’intervention navale) ainsi qu’aux missions dans le Soudan du Sud (MINUSS), au Sahara occidental (MINURSO) et au Kosovo (MINUK). Toutes les opérations se déroulent dans le cadre et selon les règles d’un système de sécurité collective réciproque.

En savoir plus sur les opérations de maintien de la paix de l’ONU

Initier des réformes

La réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies demeure une priorité centrale du gouvernement fédéral, l’objectif étant d’adapter cet organe aux réalités géopolitiques du XXIe siècle. Tant que certaines régions et les contributeurs majeurs ne sont pas représentés de manière adéquate, le Conseil de sécurité risque de perdre en légitimité et en autorité. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne s’engage en faveur d’une réforme du Conseil de sécurité aux côtés de ses partenaires du Groupe des quatre, le Brésil, l’Inde et le Japon.

En savoir plus sur la réforme des Nations Unies (en allemand)

Préparer les Nations Unies à l’avenir

Des réformes sont prévues dans d’autres domaines également. Le secrétaire général António Guterres souhaite préparer les Nations Unies aux défis de l’avenir à travers un vaste programme de réformes (« Notre programme commun »). Il a défini pour ce faire des priorités portées aussi par l’Allemagne : outre la mise en œuvre cohérente du Programme 2030, il est question de renforcer la prévention des conflits ainsi que de renouveler l’architecture de paix et de sécurité de l’ONU. En septembre 2024 se tiendra donc une importante rencontre concernant le futur des Nations Unies : le Sommet de l’avenir. En tant que cofacilitateurs, l’Allemagne et la Namibie assument une responsabilité particulière en ce qui concerne l’organisation du Sommet de l’avenir.

En savoir plus sur le Sommet de l’avenir (en allemand)​​​​​​​

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